Rencontres SCOT

Publié le 24 mai 2019

Qu’est ce qu’un SCoT ?

Le SCoT est à la fois un document de planification territoriale et une démarche de projet qui prescrit les volontés d’aménagement et de développement pour les 20 ans à venir.

Le SCoT est constitué de trois documents :

  • Tout d’abord, un rapport de présentation composé à titre principal d’un diagnostic territorial et d’un état initial de l’environnement. Ils analysent la manière de fonctionner du territoire aujourd’hui sur tous les aspects de la vie quotidienne. Cela passe par l’économie, logement, transport et mobilité, agriculture, paysage, environnement… ;
  • Deuxièmement, un Projet d’Aménagement et de Développement Durables – PADD. Celui-ci va s’appuyer sur le diagnostic et les tendances qu’il a dégagé pour répondre à ces tendances en les encourageant ou en les infléchissant en projetant le territoire dans son évolution et son avenir ;
  • Enfin, un Document d’Orientations et d’Objectifs – DOO. Il va décliner le PADD sur l’ensemble du territoire par la mise en place de mesures d’aménagement déclinant les objectifs et orientations du PADD.

Le SCoT est un document qui se réalise avec la population. Il y a donc une obligation de transparence et de communication. La réussite d’un SCoT dépend de l’implication de chacun, élus et habitants pour la construction d’un projet partagé.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur leur site internet

 

Les rencontres SCoT

Le 23 et 24 mai, avaient lieu des rencontres organisées dans le cadre de l’élaboration du SCoT avec les élus du territoire afin de débattre sur les enjeux territoriaux.

Pour se faire, un rapide rappel du contexte et de l’état d’avancement a été fait, et les premiers éléments de diagnostic et de concertation ont été présentés .
Voici ce qui est ressorti de ces rencontres en ce qui concerne la mobilité.

 

 

Les élus portent l’attention sur le maillage des transports à partir des gares d’Angoulême et de Thiviers par exemple. Il semble qu’il y ait un problème de remplissage des bus dû aux horaires. Ici l’enjeu serait de permettre au ramassage scolaire de s’ouvrir aux autres clients potentiels.

La voiture pourrait elle aussi être mieux valoriser si l’on suivait l’exemple de AGIR abcd où des bénévoles transportent des personnes âgées avec les propres voitures de ces dernières.  Ce qui enclenche tout le débat sur le co-voiturage et la notion de mobilité plurielle.

Les élus relèvent également que pour les vélos, la circulation est compliquée. L’état des routes est mauvais et celles-ci ne sont pas organisées pour la circulation des vélos.

Est-il possible d’avoir un plan mode doux sur le territoire du SCOT ? Cela permettrait de donner un sens à cette identité ou tout au moins de la renforcer.
Il faut faire le constat que la voiture est nécessaire à notre ruralité. C’est le moyen de mobilités qui sera toujours majoritaire et présent. Par contre il faut réfléchir à d’autres moyens bien sûr : le transport à la demande, les transports en commun… D’autres types de mobilité sont étudiés, notamment en ce qui concerne les véhicules autonomes.

MÒVER a également présentait ses missions de communication sur les potentiels et les mobilités, notamment la mission de développement de plateforme numérique de mobilités… Ce que l’on observe ce sont des freins financiers et sociologiques. Un travail sur les transports en commun est en cours pour densifier le maillage tout en évitant d’effectuer des trajets à vide.

Les connexions vers l’extérieur sont difficiles aussi parce que le réseau routier en Dordogne est mauvais. Sur les transports il faut réfléchir à des lignes de desserte avec les territoires voisins. Le problème du réseau routier de Dordogne est qu’il est très orienté Nord-Sud et insuffisant en Est-Ouest.  En fait deux problématiques départementalisées qui accusent un retard : le routier et le numérique.

Nos partenaires

Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales. Ce projet est co-financé dans le cadre du programme LEADER.